A l’occasion de la rentrée, NAVSA (Chambre syndicale NAtionale de Ventes et Services Automatiques) et l’IFOP viennent d’analyser les habitudes de consommation des Français actifs qui achètent des boissons chaudes en distributeur automatique. Cette étude* révèle un attachement certain à des pratiques régulières, fréquentes et ritualisées. La morosité budgétaire s’affiche pourtant ici aussi puisque qu’ils sont 49% à se déclarer prêts à renoncer à ce petit plaisir ou à en diminuer la fréquence si son prix augmentait.

9 salariés français sur 10 affirment acheter des boissons dans un distributeur automatique : 52% y consomment du café, 45% une autre boisson chaude (thé, chocolat, soupe…). Près d’1 Français actif sur 2 (44%) consomme le plus souvent des boissons chaudes achetées dans un distributeur automatique sur son lieu de travail. Les trois quarts d’entre eux (77%) en achètent au moins une dans la journée, 55% au moins deux et 28% au moins trois.

Étape incontournable pour démarrer la journée, 59% des personnes interrogées déclarent prendre une boisson dans la matinée et 46% en arrivant sur leur lieu de travail. La dégustation est aussi associée à un moment de pause et de détente : seuls 3% des salariés interrogés disent consommer une boisson chaude du distributeur automatique en réunion. Véritable rituel du quotidien, la prise d’une boisson chaude au distributeur automatique rythme le temps de travail des Français. 77% des personnes interrogées qui consomment une boisson chaude sur leur lieu de travail, affirment être attachées à ce moment privilégié ; un tiers (32%) se disant même « très attaché ». Logiquement, plus la consommation est importante, plus le degré d’attachement est élevé : au-delà de trois boissons chaudes consommées par jour, le niveau d’attachement oscille entre 86% et 98%. Pour autant, il est également possible d’être attaché à cet instant même s’il est occasionnel. Ainsi, un tiers des consommateurs qui achètent une boisson par jour ou moins, se déclarent attachés au moment où ils la dégustent. Les salariés les plus attachés à leur moment de consommation de boissons chaudes au travail font preuve d’habitudes plus ritualisées : leur achat intervient à des instants précis de la journée, comme l’arrivée sur le lieu de travail (59%, +13 points par rapport à l’ensemble) ou après le déjeuner (47%, +15 points).

En dépit de l’attachement des salariés français au moment où ils boivent une boisson chaude sur leur lieu de travail, près de la moitié d’entre eux (49%) affirme qu’ils diminueront leur consommation si son prix vient à augmenter. Cette hausse potentielle des tarifs aurait plus d’incidence auprès des clients les plus jeunes, au pouvoir d’achat probablement plus faible (60% diminueraient leur consommation, +11 points par rapport à la moyenne), et sur ceux qui ne consomment que des boissons chaudes autres que le café (68%, +19 points).

*Méthodologie : étude exclusive IFOP/NAVSA réalisée en ligne du 26 au 30 août 2013 sur un échantillon national de 1002 salariés représentatifs des salariés français des secteurs privé et public, âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (taille d’entreprise, secteur d’activité, statut) après stratification par région.

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